Un type ivre.... bizarre ou pas

**Varack** Dim 25 Sep - 21:56

Encore ivre de la veille, affublé d'un couvre-chef ridicule et entouré d'hommes, de femmes et d'animaux, un sire étrange s'éveille... ou du moins essaye. Sur sa tête une nid de poule, Varack puisque c'est lui dont il s'agit juge la situation d'un œil vitreux, puis tente de regrouper le peu de souvenir qu'il lui reste d'une nouvelle nuit de débauche. Désespéré de ce foutoir, il se recouche et décide que finalement il n'y a guère de meilleure manière de commencer une journée si ce n'est en oubliant la migraine en allumant un cône magique avec des herbes magiques venus tout droit des meilleurs producteurs de la région des Deux-Frères. Puis il se souvient de la raison qui l'a poussé à participer à cette soirée dans les caves de son palais : enfin on a pu lui communiquer le lieu de réunion de cette joyeuse compagnie hantant les terres aguératoniennes : les Lurons ou Bouffons... de toute façon il n'est pas vraiment en état de réfléchir.
Toutefois il conserve assez de lucidité pour sauter son jouet sexuel... euh non pour enfourcher dignement sa monture. Commence alors son voyage de plusieurs lunes pour atteindre un val caché au fin fond de champs d'herbes magiques tout en s’arrêtant dans toutes les auberges, gargotes et autres tavernes afin de tenter de s'acclimater à l'ambiance qui règnera en ces lieux.
Enfin le seigneur arrive en vue d'un immense château reflétant la puissance mais aussi l’excentricité de ces personnages hauts-en-couleur. Varack décide de mettre pied à terre et d'un pas chancelant se dirige vers la porte, quoique s'arrêtant une ou deux fois pour vomir dans un buisson. Après toutes ces péripéties il peut enfin frapper à la porte où personne ne semble en état de répondre, il entre donc et se rend dans la grande salle qui porte encore les vestiges d'une beuverie à priori inoubliable. C'est ainsi que dans ces lieux qui semblaient lui convenir, il prononça ces mots emplis de grandeur... ou plutôt inspirés par un certain éthylisme :

Salut les gars, c'était cool hier soir ? ...

Puis ce rendant de l'assistance se reprit :

Excusez moi mes seigneurs, l'alcool et votre herbe guida mes paroles, je reprend donc...
Salutations mes seigneurs, je me présente à vous car je requiert la possibilité pour mon humble royaume de rejoindre votre joyeuses bande de soiffards ivres de batailles tant physiques que verbales. J'ai eu la joie de lire votre Charte dont l'idéal me semble des plus louables et je me sens en fusion avec ces objectifs. Cela vous avez déjà du le remarquer. Je vous apporte outre mon royaume une collection des plus jolies filles de mon royaume et des plus fins alcools, je me fait fort de pourvoir aussi apporter satisfactions à tout vos autres souhaits (j'ai cru entendre parler de moutons... ). Je me tiens à votre entière disposition pour tout renseignement et sur ce je prend congé. Si vous me chercher je me trouverai probablement dans l'une des nombreuses auberges de cette cité.

Ayant prononcer ces mots le seigneur sortit pour se diriger vers le premeir lieu capable d'étancher sa soif.

**Lord Cyrus** Mar 27 Sep - 21:39

Alors qu’il arpentait les rues de la cité d’Asilän, Lord Cyrus pestait. Le suzerain des bouffons lui avait donné une mission qui n’avait en rien attrait à la guerre ! Ah, ça lui manquait, les champs de bataille, les raids, et les guerres … Malheureusement, le mot d’ordre était «bâtissons notre cité, solidifions nos armées », ou en d’autre terme, patience et détermination. De la détermination, Lord Cyrus en avait, mais de la patience…

Enfin, revenons à nos moutons, ou à nos cafards si vous préférez, enfin, à la mission de Lord Cyrus. Il venait d’être nommé recruteur, et donc à ce titre, il lui incombait d’aller rechercher l’ivrogne qui s’était présenté devant les bouffons pour rejoindre l’Ordre. De le chercher et de lui annoncer la nouvelle. Vous parlez d’une mission importante, vous ! Une banale mission de messager tout au plus selon le Lord. Bref, il était d’humeur noire…

D’autant que ce seigneur venu il y a peu avait pris congé si rapidement que Lord Cyrus n’était pas bien sûr de pouvoir le reconnaître, puisqu’au moment des faits le Lord était plongé dans un semi-coma lié à l’abus d’alcool, consommé pour fêter la reconnaissance par l’Empire de la cité Asilän et de L’Ordre des Bouffons Siphonnés ainsi que sa propre promotion au sein de l’Ordre. Lord Cyrus avait réussi néanmoins, grâce à l’intelligence des espions bouffons, à connaître l’identité de l’étranger. Le seigneur ivre avait aussi mentionné aller à une auberge, continuer sa beuverie. Mais autant chercher une aiguille dans un champ d’herbe à pipe ! Les endroits où boire et dormir ne manquaient pas à Asilän. La taverne des siphonnés était certes le lieu de prédilection des bouffons, mais un étranger n’y aurait pas été admis sans avoir été longuement torturé : il fallait donc chercher ailleurs !
Lord Cyrus s’arrêta entre deux champs d’herbe et réfléchit un instant (si, si, il savait faire, exceptionnellement quand il ne faisait pas la guerre). Finalement, ce n’était peut-être pas si mal que ça, cette mission de recruteur… Il pouvait faire aux frais de l’ordre le tour des bars à la recherche du candidat, puis aussi torturer psychologiquement les nouveaux venus… Un sourire sadique s’esquissa sur le visage du Lord Cyrus et une lueur démoniaque illumina son regard, tant et si bien que les moineaux, rouges-gorges et mésanges qui voletaient aux environs fuirent à une vitesse exceptionnelle…

Lord Cyrus fit donc le tour des auberges descendant une chope de bière luronne à chaque occasion, et lorsqu’il entra dans la cinquième de la ville sur son chemin, il entendit une voix qu’il reconnut sur le champ ! Voilà le candidat ! D’un pas décidé, car l’alcool ne l’avait pas encore assommé, Lord Cyrus se dirigea vers l’étranger, s’installa à côté de lui, commanda une bière et lui dit :

« Seigneur Varack, c’est bien cela ? » Lord Cyrus salua le seigneur ivre puis continua :
« Lord Cyrus, Assassin-Bouffon, de l’Ordre des Bouffons Siphonnés, recruteurs à mes heures perdues »
Lord Cyrus grommela ensuite à voix basse quelque chose d’inintelligible mais qui devait signifier quelque chose du genre : maudit suzerain, ma promotion était un cadeau empoisonné, j’suis en fait que la cinquième roue du carrosse, la roue de secours quoi ! Après cette présentations, Lord Cyrus descendit d’une traite la chope de bière luronne que le tavernier avait daigné poser devant lui et reprit :
« Nous vous avons jugé ! Enfin, nous avons votés ! Comme tous votes de bouffons, il y a eu des ouis, des nons, des ouis qui voulaient dire non et des nons qui voulaient dire oui. Et nous avons tranché ! »
Lord Cyrus ne sut jamais si la mine à l’ouest de son interlocuteur était dû au fait qu’il était perdu ou qu’il avait trop bu
« Vous êtes apprenti ! Apprenti bouffon, apprenti fou, un P’tit fou ! Maintenant, assez du vouvoiement, tu es des nôtres, buvons ! Même s'il te faudra passer encore des épreuves, mais nous parlerons de cela une autre fois»
Et il commanda un tonneau de bière luronne pour la nouvelle recrue.

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